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L’ingénieur agroalimentaire est un professionnel hautement qualifié et très polyvalent. Il est formé pour assumer différentes fonctions. En lien avec le service marketing, un ingénieur agroalimentaire peut ainsi exercer dans la recherche et développement et concevoir de nouveaux produits. Il teste de nouvelles formules tout en respectant le cahier des charges.

Il peut aussi gérer tout ou une partie de la chaîne de production. Dans ce cas, il manage très souvent une équipe constituée d’opérateurs de production et de conducteurs de ligne. Il peut, le cas échéant, proposer de nouvelles méthodes de fabrication ou d’organisation de la production.

Formé aux missions de qualité, sécurité, hygiène et environnement, l’ingénieur agroalimentaire est apte à assurer la bonne mise en place de la politique QHSE de son entreprise et à vérifier la qualité du produit transformé. Enfin, il peut superviser certaines opérations de logistique et d’achat, ainsi que de packaging.

L’ingénieur agroalimentaire est un professionnel très compétent, maîtrisant tous les aspects techniques de son domaine. Doté d’un grand sens de la communication et du relationnel, pédagogue et diplomate, l’ingénieur agroalimentaire sait se faire comprendre de ses équipes et de sa direction. Il effectue une veille permanente afin d’être au fait des innovations technologiques et des dernières normes QHSE.

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Études et formation

Pour accéder au métier, il faut être issu d’une école d’ingénieur, plus spécifiquement d’une école d’agronomie : Agrocampus Ouest, AgroParisTech, Agrosup Dijon, Bordeaux Sciences Agro, ENGEES, École nationale supérieure agronomique de Toulouse (INP-ENSAT), École nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires de Nancy (ENSAIA), Montpellier Supagro, Oniris et VetAgro Sup. Ces écoles sont accessibles à partir du niveau Bac +2, et après un cursus de trois ans, elles délivrent un diplôme d’ingénieur de niveau Bac +5.

Il est possible d’intégrer ces écoles en première ou en deuxième année. Le recrutement se fait par concours. Il existe 4 concours :

• Concours voie A
• Concours voie B
• Concours voie C (C bio et C2)
• Concours voie D

La voie privilégiée est la classe préparatoire BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre), qui fournit deux tiers des effectifs des écoles d’agronomie (concours voie A). Les classes préparatoires proposent une formation de deux ans, portant sur les mathématiques, la SVT, la physique chimie, la géographie ainsi que les langues vivantes et l’informatique. La particularité de ces classes est qu’elles préparent spécifiquement aux concours d’entrée des grandes écoles (même si le taux de réussite aux concours n’est que de 30 à 40%). A noter qu’un faible nombre de places aux concours est réservé aux meilleurs éléments des prépas STL et STAV (prépas technologie et biologie).

Mais il est aussi possible de se présenter aux concours d’accès sans passer par une classe préparatoire. Un certain nombre de place sont en effet réservées aux candidats diplômés d’un BTS, d’un BTSA, d’un DUT (chimie, génie biologique, génie chimique-génie des procédés, hygiène-sécurité-environnement), d’une licence pro (voie C), ainsi qu’aux titulaires d’une Licence 2 ou 3 SVT (voie B).

Enfin, les étudiants titulaire d’un diplôme d’étude supérieure de type Bac +4/5 en biologie (voir en chimie, biochimie, environnement) peuvent intégrer directement la seconde année après réussite au concours commun de la voie D.

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